FSSP Perpignan

Fraternité Sacerdotale St-Pierre à Perpignan

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Neuvaine de prière pour la conversion missionnaire et pour les vocations

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Du vendredi 24 novembre au samedi 2 décembre 2023

Dieu notre père, à chaque génération, vous avez montré votre fidélité à votre Eglise en envoyant des ouvriers dans votre moisson. Par votre puissance divine, vous l’avez gardée dans la foi. Vous avez suscité en elle de nombreux saints qui ont rendu témoignage à votre Nom et ont porté du fruit par leur vie donnée.

C’est pourquoi nous vous supplions encore aujourd’hui, avec tous les saints prêtres et missionnaires qui nous ont précédés, et par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie :

Accordez à l’Eglise qui est en France la grâce de la conversion pour qu’elle transmette fidèlement la lumière de la foi aujourd’hui.

Accordez lui de nombreuses et saintes vocations sacerdotales pour que se construise le corps du Christ et que tous parviennent à la connaissance de la vérité.

Accordez lui votre Esprit de force afin qu’elle brûle du désir de partager avec tous les richesses du salut éternel.

Par Jésus Christ Notre Seigneur.

Amen

Neuvaine à Saint-Gaudéric

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La situation climatique des Pyrénées Orientales est très préoccupante. La pluie se fait attendre, et nous devons nous mobiliser pour, avec foi et confiance en Dieu, demander par l’intermédiaire de Saint-Gaudéric, patron des agriculteurs, une pluie abondante et salutaire pour sauver nos récoltes et nos réserves d’eau potables.

 

NEUVAINE POUR DEMANDER A DIEU LA PLUIE

PAR L’INTERCESSION DE SAINT GAUDERIC

 

A réciter du mardi 9 au mercredi 17 mai 2023.

Le 17 mai à 18h, une prière publique sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean clôturera la neuvaine

 

Litanies de saint Gaudéric (Pour télécharger la neuvaine)

 

Kyrie eleison (bis),

Christe eleison (bis),

Kyrie eleison (bis) !

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous !

 

Saint Gaudéric, patron des agriculteurs, priez pour nous.

SG, patron secondaire de notre diocèse, ppn.

SG, ami d’une vie simple et modeste, ppn.

SG, généreux et fidèle au travail de la terre, ppn.

SG, qui avez porté dans les champs le poids du jour et de la chaleur, ppn.

SG, toujours fidèle à la prière, ppn.

SG, qui n’avez jamais manqué la messe du dimanche, ppn.

SG, toujours à genoux au son des cloches de l’Angélus, priez pour nous.

SG, qui n’aviez pas peur d’afficher votre foi, ppn.

SG, patient et courageux dans les épreuves, ppn.

SG, dont la prière a détourné la grêle des champs, ppn.

SG, dont l’aiguillon fit jaillir une source, ppn.

SG, puissant sur la pluie et le vent, ppn.

SG, protecteur tutélaire de Saint-Martin-du-Canigou, ppn.

SG, notre secours contre les orages, la grêle et les inondations, ppn.

SG, protecteur des récoltes, ppn.

SG, qui avez guéri une paralytique à Vinça, ppn.

SG, qui avez protégé de la peste, ppn.

SG, protecteur de nos campagnes contre le découragement, ppn.

SG, qui avez porté la foi de tout un peuple, ppn.

SG, qui si souvent dans le passé avez répondu à l’angoisse des Roussillonnais, ppn.

SG, qui, à la prière de nos aïeux, avez envoyé ces pluies si désirées pour permettre les semailles et sauver les récoltes, ppn..

SG, qui pouvez obtenir de notre Créateur de l’eau en abondance dans tous nos ruisseaux, rivières et lacs, ppn.

SG, qui pouvez faire reverdir nos campagnes et nos garrigues, ppn.

SG, qui pouvez nous rendre la confiance et l’ardeur au travail, ppn.

SG, qui attendez notre prière pour faire refleurir notre diocèse dénommé ‘le Jardin de Marie’, ppn.

SG, qui avez vu de Saint-Martin du Canigou à Perpignan, et de Perpignan à la mer, des processions sans fin, ppn.

SG, qui voulez notre salut temporel et éternel, ppn.

SG, qui pouvez encore venir à notre secours où ce temps de sécheresse où nous sommes en péril, ppn.

 

Montrez-vous favorable, délivrez-nous, Seigneur !

De tout péché et de tout mal, délivrez-nous, Seigneur !

De la mort éternelle, délivrez-nous, Seigneur !

Par votre Incarnation, délivrez-nous, Seigneur !

Par votre mort et votre résurrection, délivrez-nous, Seigneur !

Par le don de l’Esprit Saint, délivrez-nous, Seigneur !

Nous qui sommes pécheurs, de grâce, écoutez-nous !

Pour qu’il vous plaise de bénir notre terre et de la sanctifier, de grâce,

écoutez-nous !

Pour qu’il vous plaise de nous accorder la pluie tant désirée, de grâce,

écoutez-nous ! (ter)

 

Jésus, Fils du Dieu vivant, de grâce, écoutez-nous !

O Christ, écoutez-nous (bis) !

Christ, exaucez-nous (bis) !

 

V/  Priez pour nous, saint Gaudéric.

R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

 

Seigneur Dieu, en vous, nous avons la vie, le mouvement et l’être ; accordez-nous, par l’intercession de saint Gaudéric, la pluie dont nous avons besoin, afin qu’ayant reçu une aide suffisante pour la vie d’ici-bas, nous désirions les biens éternels avec d’autant plus de confiance. Par Jésus-Christ votre Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Amen.

 

On termine en récitant Un Pater, un Ave Maria, un Gloria Patri.

Le site de la FSSP Perpignan fait peau neuve !

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Chers amis,

Voici le tout nouveau site de la Fraternité Saint-Pierre à Perpignan.

Plus qu’un blog de liaison entre les fidèles, ce site a pour but de communiquer auprès de tous quelles sont les activités que l’on peut trouver en plus de la messe traditionnelle à Saint-Matthieu. Nous l’avons voulu informatif, pratique, comme un outil de liaison. Normalement, si tout fonctionne bien, vous pourrez télécharger les inscriptions et formulaires nécessaires pour la vie paroissiale, vous avez également le « programme de la semaine », tout est là pour vous permettre de savoir ce qui se passe et d’y participer.

Mais vous y trouverez aussi quelques textes de référence (il faudra qu’on pense à l’étoffer un peu), des prières, des photos…

Les suites du Synode sur la Synodalité

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« Toute volonté d’aligner l’Église sur le monde aggravera sa destruction »

« Les vocations sont en berne et nous agitons le fantôme du cléricalisme comme un épouvantail à moineaux… Il vaudrait mieux rendre le prêtre plus conscient de la grâce extraordinaire qu’il porte en lui plutôt que de l’accuser d’accaparer le pouvoir… ».

C’était à Notre-Dame de Paris, le 30 mai 1981. Le Saint Père avait honoré la mission fondamentale du successeur de Pierre, reçue de la bouche même du Seigneur : affermir ses frères dans la foi (Lc 22, 32). Après les années troubles qui avaient suivi le concile, lesquelles avaient vu un départ important de prêtres qui ne croyaient plus en leur sacerdoce, Jean Paul II avait redonné à l’Église qui est en France, une conscience de sa grâce propre, de ses racines profondes, une joie de croire et de donner sa vie. Il n’avait pas accusé la laideur, mais révélé la beauté. La vocation ultime de la lumière est d’illuminer et d’embellir, non d’abord de dénoncer et d’enlaidir. La dénonciation ne peut être qu’un chemin passager, qui doit conduire à un surcroît de clarté et de confiance. Sa présence même était une source de paix et de consolation. Et les prêtres avaient relevé la tête. Je me souviens des JMJ de Paris en 1997, de celles de Rome au grand jubilé de l’an 2000, du cardinal Lustiger, de cette impression forte d’une clarté doctrinale, d’une intelligence de la foi, d’une amitié bienveillante entre ces deux hommes qui portaient l’Église dans notre pays comme de bons pasteurs.

Flottement doctrinal et méfiance larvée

Sans doute y avait-il des ombres aussi, des tensions et des petitesses, comme en toute vie. Le scandale de la pédophilie de certains clercs couvait sous la cendre des compromissions et des silences coupables. Benoît XVI a eu, le premier, la force de dénoncer résolument ces crimes. Que le Seigneur le bénisse pour sa lucidité et son courage, poursuivi avec détermination par le Pape François. Sans doute, comme le dit Saint Exupéry, « nous habillons les morts de leur sourire le plus clair », mais Jean Paul II était un saint, malgré les aveuglements, les erreurs de jugement et la part des ténèbres, et sa sainteté redonnait force et vigueur à nos mains défaillantes. C’était hier. J’ai l’impression pourtant que c’était un autre monde tant nous sommes aujourd’hui dans un flottement doctrinal, notamment sur la morale sexuelle et familiale, et dans une méfiance larvée envers notre engagement sacerdotal et notre célibat consacré.

J’ai relu avec émotion les paroles que « l’homme en blanc », « l’athlète de Dieu » prononça à Notre-Dame : « Pour marcher avec joie et espérance dans notre vie sacerdotale, il nous faut remonter aux sources. Ce n’est pas le monde qui fixe notre rôle, notre statut, notre identité. C’est le Christ Jésus ; c’est l’Église (…) Nous avons été pris d’entre les hommes, et nous demeurons nous-mêmes de pauvres serviteurs, mais notre mission de prêtres du Nouveau Testament est sublime et indispensable : c’est celle du Christ, l’unique Médiateur et Sanctificateur, à tel point qu’elle appelle une consécration totale de notre vie et de notre être. Jamais l’Église ne pourra se résoudre à manquer de prêtres, de saints prêtres ». Je ne suis pas un prêtre habituellement en soutane, j’ai rarement célébré la Messe de saint Pie V (occasionnellement pour mon grand-père lefebvriste, qui est retourné à Dieu) et je me suis efforcé depuis treize ans de servir l’Église dans des missions parfois délicates. Comme tant et tant de mes frères prêtres. Mon admiration va vers ceux qui sont les plus cachés, les plus obscurs, les plus silencieux, et qui portent avec courage le poids du jour et de la chaleur.

« Beaucoup de propositions du synode semblent un mauvais copié-collé des années 70 »

On peut demander beaucoup de choses à un prêtre. Travailler toujours davantage, se sanctifier, veiller sur sa conduite, se convertir quand il est infidèle, mourir s’il le faut en témoin du Christ. Mais il a besoin pour cela de savoir d’où il vient et quel mystère sublime il porte dans le vase fragile de son humanité. Celui de pardonner les péchés au Nom du Seigneur, celui de faire descendre son Corps très saint dans ses pauvres mains. J’ai lu plusieurs conclusions des travaux préparatoires du synode sur la synodalité. Elles appellent un discernement critique vigilant et sans démagogie. Certaines, constructives et enrichissantes, vont dans le sens d’une plus grande reconnaissance de la place particulière des femmes dans l’Église, d’un souci accru des plus fragiles et d’un accueil généreux de ceux qui se sentent exclus de son Corps. Beaucoup d’autres propositions sont le signe d’une méconnaissance profonde de la catéchèse la plus fondamentale et semblent un mauvais copié-collé des années 70, sans même aller dans les idées les plus contraires à l’unité bimillénaire de la Tradition qui nous vient des apôtres. Ainsi celle de faire prêcher les laïcs à la Messe et particulièrement les femmes, qui ne rend pas compte de la place particulière du prêtre dans l’unité de l’acte liturgique comme représentant, au sens fort du terme, malgré sa faiblesse, du Christ époux de l’Église, ou celle d’un diaconat féminin, lubie contemporaine détachée de toute obéissance à la Tradition apostolique, ou encore celle d’un accueil « inconditionnel » envers tous – divorcés remariés, personnes homosexuelles etc. -, ce qui est louable, mais qui ne va jamais de pair avec un appel à la conversion, lequel concerne chacun, et moi le premier.

Il est temps de le redire à ceux qui demeurent dans une idéologie aveugle. Le progressisme est une vieille lune qui ne survivra pas à son éclipse. Les propositions « progressistes » ne sont aucunement portées par la jeunesse fervente qui demeure fidèle à nos communautés, et qui n’a – on peut le déplorer – que très peu participé au synode. Pour Paris, sur l’ensemble des participants, seulement 14% ont entre 20 et 35 ans… Par désintérêt sans doute, par manque de temps à y consacrer, et parce que leurs questions sont ailleurs que dans des tables rondes qui leur paraissent davantage, en partie à tort, le remplissage fastidieux de carnets de doléances que de vrais élans enthousiastes et missionnaires. Ce type de propositions n’est pas non plus porté par les fidèles des milieux vraiment populaires, comme les communautés antillaises ou d’origine africaine, qui renouvellent avec bonheur nos paroisses, dans une piété joyeuse et fervente.

« Ce n’est pas de la base que vient la vérité de la foi, mais d’abord de la Révélation »

La conclusion est simple. Toute volonté d’aligner l’Église sur le monde et ses évolutions contribuera à aggraver sa destruction et à affadir sa force. « Si le sel vient à s’affadir, avec quoi le salera-on ? » (Mt 5, 13). Le monde finira toujours par se retourner pour mieux déchirer ceux qui s’emploient servilement à le flatter. « Nous ne voulons pas de rupture, écrit le pape François dans la revue Communiomais une impulsion spirituelle. Nous voulons être clairvoyants et attentifs aux signes des temps, tout en sachant qu’ils ne doivent pas être confondus avec l’esprit du temps ». Il suffit de voir, sans qu’il soit besoin de les nommer, ces régions du Nord de l’Europe où les axes pastoraux choisis depuis des décennies ont abouti à de vrais déserts spirituels et un anéantissement quasi-total des vocations consacrées.  On y cueille parfois quelques fleurs éparses dans de grands cimetières, car la « petite fille espérance » de Péguy se faufile toujours entre les ombres… Mais le bilan est consternant.

Pourquoi cette déréliction ? Parce que toute vraie réforme ne peut que s’abreuver à la source et s’ancrer dans une fidélité plus grande à la parole du Christ telle que nous l’a transmise la Tradition vivante. Où sont aujourd’hui les foyers qui demeurent vivants dans l’Église et participent de son rayonnement missionnaire ? Ils se trouvent chez les familles ferventes, chez les scouts qui ont gardé une foi vécue et fidèle, chez des jeunes à la frontière entre le renouveau charismatique et l’amour de la tradition, y compris liturgique, chez les serviteurs souvent cachés de l’humble charité chrétienne. Chez ceux qui ont découvert ou redécouvert la foi, touchés par la joie de croire que ces lieux de vie manifestent. N’est-ce pas simplement vrai ? « Qu’avons-nous besoin de plaire quand on est vrai ? » disait le martyr saint Justin. Il y avait 30 000 jeunes scouts unitaires de France à Chambord dans un silence recueilli lors de la Messe de la Pentecôte, 15 000 fidèles au pèlerinage de chrétienté, 8000 adolescents au FRAT qui se sont confessés nombreux et ont loué le Seigneur. Là est la source vive, dans la diversité des grâces et des charismes. Et nous avons besoin de tous.

Toute la vie de l’Église tient dans le mystère eucharistique. Sans l’Eucharistie il n’y a pas d’Église et sans prêtre il n’y a pas d’Eucharistie. « L’Eucharistie fait l’Église et l’Église fait l’Eucharistie » disait le cardinal de Lubac. L’Église tient par le Haut. Par le Très-Haut qui s’est fait le très bas… Ce n’est pas « de la base » que vient la vérité de la foi, mais d’abord de la Révélation que le Seigneur fait de son mystère tel qu’il nous a été transmis par ceux qui ont porté jusqu’à nous la Parole de Vie. Nous sommes des nains juchés sur les épaules des géants. « J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur et je vous l’ai transmis » écrit l’apôtre Paul (I Co 15, 3).

« Nous avons besoin pour notre sacerdoce d’une parole « constructive, et bienveillante » »

« Voyez votre dignité, frères prêtres, écrivait saint François d’Assise, et soyez saints parce qu’Il est saint. Plus que tous, à cause de ce ministère, le Seigneur Dieu vous a honorés ; plus que tous, vous aussi, aimez-le, révérez-le, honorez-le. Grande misère et misérable faiblesse si, le tenant ainsi présent entre vos mains, vous vous occupez de quelque autre chose au monde. » Le Seigneur est là, parmi nous, voilé sous l’apparence du pain. « Il est là », disait le saint curé d’Ars. Et il ajoutait : « Que le prêtre est quelque chose de grand ». Est-ce du cléricalisme, ces paroles de si grands saints ? Ne seraient-ils pas condamnés aujourd’hui dans une Église qui semble douter d’elle-même et du mystère sublime qu’elle porte en elle ? Car on entend sans cesse que le « cléricalisme » est le grand danger de la vie de l’Église. Nous avons de moins en moins de prêtres en France, les vocations sont en berne et nous agitons le fantôme du cléricalisme comme un épouvantail à moineaux… Il vaudrait mieux rendre le prêtre plus conscient de la grâce extraordinaire qu’il porte en lui plutôt que de l’accuser d’accaparer le pouvoir… Là où un prêtre est vraiment un homme de Dieu, un serviteur du Seigneur au milieu des hommes, là où il consent profondément au mystère qui se déploie dans sa faiblesse, il ne sera pas tenté de justifier le despotisme sous l’argument du sacré. Le grand danger qui guette l’Église est la mondanité, qui consiste à affadir les vérités éternelles et à se laisser mener par l’esprit du siècle. L’Esprit Saint souffle rarement dans le sens de l’air du temps. Le seul vrai danger est d’oublier l’obéissance de la foi à Dieu qui se révèle et la fidélité à nos pères.

« Venez vous abreuver à la source cachée » disait sainte Thérèse Bénédicte de la Croix. Nous sommes du sang des martyrs et des grands témoins de la foi. Toute réforme qui ne se plonge pas dans cette source de vie ne portera pas les fruits espérés. Toute réforme qui prétendrait rénover l’Église par un « grand bond en avant » détaché de cette source ne pourra qu’aboutir à lui faire perdre son sel et sa lumière. Alors nous pouvons redire à nos évêques, et à notre Saint Père le Pape, que nous sommes là, que nous les aimons « dans le respect et l’obéissance » comme nous l’avons promis à notre ordination, et que nous ne quitterons jamais le navire, en fils obéissants de l’Église. Mais que nous avons besoin pour notre sacerdoce d’une parole « constructive, et bienveillante » (Ep 4, 29), que nous avons besoin de pères attentifs qui nous affermissent dans la foi au milieu des épreuves de notre vie sacerdotale, afin de demeurer, ou de retrouver, pour beaucoup d’entre nous, la joie d’avoir tout donné à l’Église notre Mère, pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.

Père Luc de Bellescize dans Famille Chrétienne du 22/06/2022.

Neuvaine à Saint Joseph

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Saint Joseph, père nourricier si fidèle de l’Enfant Divin, époux virginal de la mère de Dieu, protecteur puissant de la sainte Eglise, nous venons vers vous pour nous recommander à votre protection spéciale.

Vous n’avez rien cherché en ce monde sinon la gloire de Dieu et le bien du prochain. Tout donné au Sauveur, c’était votre joie de prier, de travailler, de vous sacrifier, de souffrir, de mourir pour lui. Vous étiez inconnu en ce monde et cependant connu de Jésus, ses regards reposaient avec complaisance sur votre vie simple et cachée en lui.

Saint Joseph, vous avez déjà aidé tant d’hommes, nous venons vers vous avec une grande confiance. Vous voyez dans la lumière de Dieu ce qui nous manque, vous connaissez nos soucis, nos difficultés, nos peines. Nous recommandons à votre sollicitude paternelle cette situation difficile (exprimez votre demande à saint Joseph).

Merci, saint Joseph, d’intercéder auprès du Père afin de trouver une solution à notre demande. Nous la mettons entre vos mains qui ont sauvé Jésus-Enfant.

Avant tout, implorez pour nous la grâce de ne jamais nous séparer de Jésus par le péché, de le connaître et de l’aimer toujours plus, d’aimer toujours Marie, votre épouse, de vivre toujours en présence de Notre Seigneur, de tout faire pour sa gloire et le bien des âmes, et d’arriver un jour à la vision bienheureuse de Dieu pour le louer éternellement avec vous.

Amen

Terminer par un Notre Père, un Je vous Salue Marie, puis dire l’invocation :

Saint Joseph, priez pour nous !

 

Image : Pierre Parrocel, le songe de Joseph

Les grandes antiennes ou antiennes O

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L’Église qui est notre mère nous invite, dans le temps de l’Avent, à nous préparer à contempler le mystère de l’Incarnation que nous fêtons chaque année à Noël. C’est la raison pour laquelle la liturgie de ce temps est pour nous chrétiens, un véritable trésor pourtant méconnu, tant pour ce qui concerne le propre du sacrifice de la Sainte Messe, que le propre de l’Office Divin. Ceci est encore plus remarquable dans la dernière semaine avant la solennité de Noël où la liturgie de l’Église nous invite à honorer tout spécialement le Christ Notre-Seigneur dans sa gloire et sa grandeur, O Sapientia, O Adonaï, O Radix Jesse, O Clavis David, O Oriens, O Rex Gentium, O Emmanuel !
Tels sont les interjections de l’âme lancées au Rédempteur du Monde contenues dans les grandes antiennes « O » du Magnificat à Vêpres du 17 au 23 décembre, cri de l’âme empli de mystère et de profondeur à l’image de la solennité de Noël et faisant écho au psalmiste dans sa prière « Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. », Vers vous j’élève mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus. Ps. 24,1-3.

 

 

17 décembre : O Sapientia

 

O Sagesse, * qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.

 

 

 

 

18 décembre : O Adonaï

O Adonaï, * et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.

 

 

 

 

19 décembre : O Radix Jesse

O Racine de Jessé, * qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.

 

 

 

20 décembre : O Clavis David

O Clef de David, * et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

 

 

 

21 décembre : O Oriens

O Orient, * splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

 

 

 

22 décembre : O Rex Gentium

O Roi des Nations, * et objet de leurs désirs, Pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

 

 

 

23 décembre : O Emmanuel

O Emmanuel, * notre Roi et notre Législateur, Attente des Nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

 

 

 

Neuvaine à l’Immaculée Conception

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1er jour : le 30 novembre

Me voici à vos pieds, Vierge Immaculée. Je me réjouis vivement avec vous de ce que, de toute éternité, vous avez été choisie pour être la Mère du Verbe Incarné, Fils du Dieu Eternel, et de ce que vous avez été préservée du péché originel. Je remercie et je bénis la Très Sainte Trinité qui vous a accordé ce privilège dans votre Conception. Je vous supplie humblement de m’obtenir la grâce de triompher des tristes suites que le péché originel a laissées en moi; de grâce, faites que je les surmonte et que je ne cesse jamais d’aimer mon Dieu.

On chante ensuite l’Alma.
Image : Bartolomé Esteban MURILLO, Immaculée Conception (1645-55)
(vous pouvez cliquer sur l’image pour l’agrandir)
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Neuvaine à Sainte Cécile

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Du 14 au 22 novembre, ayons à cœur de demander à Dieu, par l’intercession de Sainte Cécile, qu’Il nous donne de toujours pouvoir rehausser la liturgie par le chant et la musique sacrée, et qu’il nous aide également à trouver les voix qui viendront renforcer les pupitres qui en manquent. le chant grégorien, la polyphonie et la musique instrumentale (orgue et autres instruments) sont autant de richesse à apporter à la liturgie pour associer nos voix à celles des anges dans la liturgie du ciel. Donnons toute notre mesure à cette belle entreprise!

 

Ô Sainte Cécile, que Dieu glorifie par tant de miracles et que l’Eglise de Jésus Christ a nommé patronne de la Musique et des Chants, daignez considérer nos prières et nos supplications.

Vous qui êtes la Protectrice des harmonies et des symphonies humaines, nous recourons à Vous pour (intention). Montrez, comme votre renommée le manifeste de plus en plus depuis les hauteurs du Ciel, qu’une voix sainte comme la Vôtre est pour nous une puissante intercession et que nous pouvons compter sur Votre aide.

Obtenez pour nous la grâce que nous Vous demandons, ainsi que celle de rester fidèle à Jésus Christ par Marie, tout au long de notre vie. AMEN.

 

 

Tableau de Nicolas Poussin, Sainte Cécile (1635)

 

Agenda de la semaine

lundi 09 décembre 2024
  • De la férie lundi 09 décembre 2024
  • Confessions lundi 09 décembre 2024  10:00 - 10:45
  • Messe lue lundi 09 décembre 2024  11:00 - 11:30
mardi 10 décembre 2024
  • De la férie mardi 10 décembre 2024
  • Messe lue mardi 10 décembre 2024  09:00 - 09:30
  • Confessions mardi 10 décembre 2024  10:00 - 10:45
  • Messe lue mardi 10 décembre 2024  11:00 - 11:30
mercredi 11 décembre 2024
  • Saint Damase, pape et confesseur mercredi 11 décembre 2024
  • Messe lue mercredi 11 décembre 2024  07:30 - 08:00
  • Confessions mercredi 11 décembre 2024  10:00 - 10:45
  • Catéchisme pour les CE mercredi 11 décembre 2024  17:00 - 17:50
  • Catéchisme pour les CM mercredi 11 décembre 2024  17:00 - 17:50
  • Catéchisme pour les premières communions mercredi 11 décembre 2024  17:00 - 17:30
  • Catéchisme pour les 6eme mercredi 11 décembre 2024  18:00 - 19:00
  • Catéchisme pour les collégiens mercredi 11 décembre 2024  18:00 - 19:00
jeudi 12 décembre 2024
  • De la férie jeudi 12 décembre 2024
  • Messe lue jeudi 12 décembre 2024  09:00 - 09:30
  • Confessions jeudi 12 décembre 2024  10:00 - 10:45
  • Messe lue jeudi 12 décembre 2024  11:00 - 11:30
  • Groupe de lectio divina pour les hommes jeudi 12 décembre 2024  20:30 - 22:30
vendredi 13 décembre 2024
  • Sainte Lucie, vierge et martyre vendredi 13 décembre 2024
  • Messe lue vendredi 13 décembre 2024  09:00 - 09:30
  • Ménage de l'église vendredi 13 décembre 2024  09:30 - 11:00
  • Messe lue vendredi 13 décembre 2024  18:30 - 19:00
  • Heure Sainte vendredi 13 décembre 2024  19:15 - 20:15
  • Confessions vendredi 13 décembre 2024  19:25 - 20:05
samedi 14 décembre 2024
  • De la férie samedi 14 décembre 2024
  • Messe lue samedi 14 décembre 2024  09:00 - 09:30
  • Confessions samedi 14 décembre 2024  10:00 - 10:45
  • Répétition des servants de l'autel samedi 14 décembre 2024  10:00 - 11:00
  • Messe lue samedi 14 décembre 2024  11:00 - 11:30
dimanche 15 décembre 2024
  • 3ème Dimanche de l’Avent dimanche 15 décembre 2024
  • Chapelet dimanche 15 décembre 2024  10:00 - 10:30
  • Confessions dimanche 15 décembre 2024  10:00 - 10:30
  • Messe chantée dimanche 15 décembre 2024  10:30 - 11:45
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